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Programme FEVE Impulse : bilan des réalisations 2024 et perspectives 2025 avec Enda Mali
Le 14 mars 2025 s’est tenu le Comité d’orientation et de suivi du projet FEVE Impulse dans les locaux du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida en présence de l’équipe d’Enda Mali et des partenaires du projet. Dans ses mots d’ouverture, la Cheffe de coopération de l’Ambassade du Luxembourg a rappelé que le Luxembourg appuie de longue date le programme Frontières et Vulnérabilités au VIH/Sida en Afrique de l’Ouest dans une dizaine de pays de la région dont le Mali. Le Luxembourg appuie cette quatrième phase du projet (2021-2026) à hauteur de 5.5 millions d’euros, soit plus de 3.6 milliards de francs CFA. Cet effort considérable de la part du Gouvernement luxembourgeois traduit sa volonté d’agir dans la droite ligne de l’objectif de développement durable 3 « santé et bien-être pour tous ».
Le programme FEVE Impulse vise à renforcer les capacités des ONG du réseau FEVE et assurer la qualité des interventions en fonction des standards régionaux, en plus de permettre l’accès au dépistage et de réduire la vulnérabilité au VIH des populations les plus exposées. L’approche transfrontalière est également un élément clé pour progresser dans ce domaine de manière efficace et harmonisée. Au Mali, le programme intervient dans quatre régions : Kayes, Bamako, Sikasso et Koulikoro.
Le Comité d’orientation et de suivi est une séquence importante qui réunit les parties prenantes du projet, dresse un bilan des résultats de l’année écoulée, identifie des défis et présente les activités prévues pour l’année à venir, en permettant de définir les grandes orientations stratégiques. Dans ce cadre, la coordinatrice du projet a présenté les résultats obtenus en 2024, notamment la réhabilitation ou l’équipement de six structures, la formation de 15 pairs éducateurs, la formation de 9 acteurs communautaires sur le dépistage, la sensibilisation de près de 12.000 bénéficiaires sur les IST et le VIH, le dépistage de plus de 9.000 personnes ou encore la prise en charge médicale (IST et santé sexuelle et reproductive) de 5.700 personnes. Par ailleurs, 22 bénéficiaires ont été appuyés pour l’accès à la formation professionnelle en collaboration avec la maison de la promotion de la femme.
Les échanges ont permis d’identifier des goulots d’étranglement et défis, notamment des difficultés liées à la disponibilité des résultats de la charge virale ou encore des ruptures d’intrants et des difficultés d’accès à des sites de personnes déplacées internes liées à la situation sécuritaire et aux aléas climatiques.
Les perspectives pour 2025 ont également été présentées, en particulier la collaboration avec les partenaires pour l’appui au dépistage et à la prise en charge des hépatites virales et du cancer du col, le renforcement des prestataires sur l’utilisation de la plateforme transfrontalière et l’organisation de la campagne transfrontalière Mali-Guinée.